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(vue à travers certaines de ses fables) |
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Livre IV fable 2 Le berger et la mer :
Du rapport d’un troupeau dont il vivait sans soins se contenta longtemps un voisin d’Amphitrite (= la mer) si sa fortune était petite, elle était sûre tout au moins… un sou quand il est assuré vaut mieux que cinq en espérance |
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Livre IV fable 15 Le loup, la chèvre et le chevreau deux sûretés valent mieux qu'une et le trop en cela ne fut jamais perdu |
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Livre IV fable 18 Le vieillard et ses enfants le sang les avait joints, l'intérêt les sépare |
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Livre IV fable 20 L'avare qui a perdu son trésor l'argent vient-il comme il s'en va? |
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Livre V fable 1 Le bûcheron et Mercure ne point mentir, être content du sien (= de ce qu'on possède) c'est le plus sûr : cependant on s'occupe à dire faux pour attraper du bien que sert cela? |
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Livre V fable 2 Le pot de terre et le pot de fer ne nous associons qu'avec que nos égaux |
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Livre V fable 3 Le petit poisson et le pêcheur un tiens, ce dit-on, vaut mieux que deux tu l'auras l'un est sûr, l'autre ne l'est pas. |
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Livre V fable 13 La poule aux oeufs d'or pour vouloir trop tôt être riches |
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Livre V fable 20 L'ours et les deux compagnons il m'a dit qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre (et les marchés à terme?) |
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Livre VII fable 4 Le héron On hasarde de perdre en voulant trop gagner gardons-nous de rien dédaigner surtout quand nous avons à peu près notre compte |
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Livre VII fable 12 L'homme qui court après la fortune et l'homme qui l'attend dans son lit (voir toute la fable) |
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Paul PELLISSON - FONTANIER (Ami et Conseil Financier du Poète)
littérateur français né à Béziers en 1624, mort à Paris en 1693. Issu d'une famille protestante, il était le fils d'un conseiller en la Chambre de l'Édit de Castres. Fréquenta les écoles de Castres et y fit ses humanités, fit sa philosophie à Montauban et son droit à Toulouse; défiguré par la variole, renonça à la profession d'avocat, fit quelques voyages à Paris où il fréquenta les beaux esprit dont son coreligionnaire Conrart (fondateur de l'Académie française).
Il s'acheta une charge de secrétaire du roi en 1652. Fouquet le vit si capable qu'il se l'attacha comme premier commis. Enveloppé dans la disgrâce de FOUQUET, il lui resta fidèle et fut enfermé durant 5 ans en prison (1661,1666) : Louis XIV châtiais en lui à la fois le protestant et l'ami de Fouquet. Pour être nommé historiographe du roi, il se convertit au catholicisme (1670) et entra même dans les ordres. Avec tout le zèle d'un nouveau converti, il administra "la caisse pour la conversion des hérétiques". il mourut presque subitement - ce qui l'empêcha de se confesser. D'où le quatrain suivant:
"je ne jugerai de ma vie un homme avant qu'il soit éteint Pellisson est mort en impie et La Fontaine est mort en saint"
(Extrait du CD; Quand LA FONTAINE vous est conté... FABLES dites par JEAN - LAURENT COCHET) |
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ses contacts avec l'argent... le patrimoine... les affaires 1621 Baptême à Château-Thierry, le 8 juillet, de Jean de La Fontaine, premier enfant de Charles de La Fontaine, maître des Eaux et Forêts et capitaine des chasses du duché de Château-Thierry, et de François Piboux, d'origine poitevine. 1646 Il achète un diplôme de licencié en droit qui lui donne le titre d'avocat au Parlement. 1647 Contact de mariage le 10 novembre entre Jean de La Fontaine et Marie Héricart âgée de 14 ans et demi, fille du lieutenant général de la Ferté-Milon, qui reçoit une dot de 30 000 livres en avance d'héritage. On lui offre également des immeubles valant 12000 livres. 1652 Il achète une charge de Maître particulier triennal des Eaux et Forêts du duché de Château-Thierry. 1658 A la mort de son père, il hérite de deux charges (maître ancien des Eaux et Forêts et capitaine des chasses), qu'il cumule avec celle qu'il a achetée lui-même en 1652. Des difficultés financières poussent les époux à se séparer de leurs biens. 1659 Contre "pension poétique", il obtient une pension financière de Nicolas Fouquet. 1661 Le 5 septembre, après l'arrestation de Fouquet, il se retrouve sans appui ni ressources. 1664 Il entre au palais du Luxembourg comme gentilhomme servant attaché à la Maison del a duchesse douairière d'Orléans : charge modeste, mais peu absorbante. 1671 Il cède la totalité de ses charges au duc de Bouillon, devenu Scripteur de Château-Thierry. 1672 Mort de la duchesse douairière d'Orléans : il est de nouveau sans ressources. 1673 Il devient l'hôte de Madame de la Sablière, qui vient à son secours financier. 1676 Il vend sa maison natale de Château-Thierry pour la somme de 11 000 livres; par ce moyen, il s'acquitte de ses dettes, notamment à l'égard de sa femme. 1693 Tombée "dangereusement malade" à la fin de 1692, Madame de la Sablière meurt en janvier. Il se retire chez son ami d'Hervart, conseiller au Parlement de Paris, fils d'un puissant banquier protestant qui avait été contrôleur général des finances sous Mazarin. 1695 La Fontaine meurt à Paris chez les "d'Hervart". Durant les deux années précédant la mort de Jean de La Fontaine, la France connaissait une situation économique grave et préoccupante.
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